Travish's kingdom.

Citation :

Conférence de presse filmée ce lundi 27 juin, et postée sur le site de la NHPW. Elle a eu lieu dans les locaux de la NHPW, sans doute derrière la salle. Quelques journalistes, sans doute locaux était présent, ainsi qu' Eric Dallas, interviewer officiel. Seul la partie concernant Travish Lepard est actuellement en ligne.

Travish est sur la petite estrade, assis derrière une table sur lequel on peut voir pas mal de paperasse, et des micros avec fils qui se rapproche de sièges vides, ou en l'occurrence du "Prince d'Écosse". Ce dernier ne parle pas, il semble plutôt décontracté, habillé d'un t-shirt blanc au motifs noirs. Les secondes passent, les quelques journalistes présent dans la salle au plafond bas, éclairé par de nombreux néons semblent plutôt réticents.

Travish Lepard : Écoutez, je vais pas faire votre métier a votre place. La NHPW ouvre de nouveau, vous avez devant vous un inconnu qui fera partie du roster, vous devriez avoir des questions. Sans quoi je tire illico.

Un vent de ... de rien du tout parcours la scène alors que le rouquin hausse un sourcil.

Journaliste n°1 : Ahem. Monsieur... Lepard. Vous n'étiez pas présent dans la première NHPW, fédération qui a fermée ses portes il y a quelques mois. Peu de gens vous connaissent, la seul chose que nous savons c'est que vous venez d'Écosse. Pourriez vous vous présenter aux fans ?

Travish Lepard : Et bien, je suis Travish Lepard, j'ai 22 ans et je suis née en Écosse, a quelques milliers de kilomètres d'ici. Même si le climat est assez proche de ma région natale. Je ne viens pas ici pour ravir des fans, ou pour faire le show, j'ai des objectifs plus précis, a long comme a court terme.

Journaliste n°1 : Je vois, mais comment en êtes vous arrivé là ? je veux dire à la NHPW, mais aussi a la lutte. Mes collègues et mois n'avons pas trouvés de traces de votre passage dans d'autres fédérations.

Travish Lepard : En clair vous voulez connaître mon histoire ?

Journaliste n°1 : Oui, c'est a peu près ça.

Travish Lepard : Très bien. Je n'ai pas grand chose a cacher. Je ne vais pas commenter mon enfance, dans un grand domaine, avec foret, ruine de fort et grande maisons. Ce n'est pas intéressant. Le plus intéressant arrive le jour de mes 18 ans. A l'époque, je ne pensais pas au conséquence de mes actes, je profitait de ma richesse, je regardait ma vie défiler lentement. Et puis ce jour là, mon père, ce vieil homme, au regard vide, faible, qui ne m'a jamais adresser la parole arrive et me met la main sur l'épaule. Je m'attendais a un discours, sur mes responsabilités, des félicitations, je ne savait pas trop en même temps. Mais non. Il me regarde droit dans les yeux, et me déclare "Tu n'es pas digne, mon fils.".

Le rouquin baisse les yeux vers la table quelques secondes.

Travish Lepard : Il m'a ensuite expliqué, qu'il était, même si pour beaucoup ça n'a aucun sens, le "seigneur d'Écosse". Je le savais déjà, mais pour mon père, c'est la seule chose qui compte, ce titre, plus que les biens qui vont avec. Ce vieil homme, durci, presque aveugle, me déclara, que je n'avait rien compris, que je n'était d'un petit prétentieux, qui n'avais rien fait d'un potentiel que je possédais sans doute même plus. Je n'avais pas la carrure d'un Prince.

Il bois une gorgée d'eau.

Travish Lepard : Ainsi je dut me racheter. Je quittais le domaine familial, je vis ce qu'était la vie dans les ville, ce que vivait les pauvres types. Moi et mon cousin, Trevor, nous passions notre rage dans les pubs. Je compris que j'avais un don pour la castagne, pour casser la gueule des poivrots, des hooligans de pacotille. J'ai été stupide de penser que ce genre d'exploits ne conviendrait pas mon père, bien au contraire. Il me fit une scène théâtrale, et me renia. Lui, cet ermite, qui croyait tout savoir. Je l'ai détesté, et puis j'ai compris.

Lepard s'interrompt, il semble avoir finit.

Journaliste n°2 : Et c'est tout ?

Travish Lepard : Bien sur que non. J'ai décider que je reprendrais mon droit. Mon trône. Mon père, ce pompeux vieillard n'a pas plus d'honneur ou de dignité que j'en avait. Les gens lui crache a la gueule. A ce jeu là, soit vous vous faites aduler, soit vous vous faites craindre, ce sont les deux seules solutions. Je me fiche de l'avis des débiles. Je me fiche de leur adulation. Je vais donc m'imposer a eux, et il prierons pour ma clémence. C'est pour ça que je suis là. Il y a quelques dizaines d'années, mon père n'était pas un vieillard, il a gagner le respect qu'il a ensuite perdu. Le respect, quoi de mieux qu'un lieu de combat, de sueur, de sang pour le gagner ?

Journaliste n° 3 : Si je comprend bien, vous avez signé la NHPW pour gagner une réputation, pour reprendre votre place de ... heu prince d'Écosse.

Travish Lepard : C'est plus où moins ça.

Journaliste n°1 : Mais, vous avez pratiqué la lutte ?

Travish Lepard : Vous me prenez pour qui ? Ce que j'ai raconté, c'était il y a 4 ans. Depuis, j'ai sillonné les salles d'entraînements, j'ai rencontré des bons et des moins bons dans cette discipline. Je ne suis pas là pour faire de la figuration. Je ne crains pas les faux "badass", les pauvres mecs, nées d'une catin et d'un père routier. Je suis là pour dominer, pour imposer le respect, et la peur. Je n'ai que faire des gays, des chinois qui traînent dans les bars. Je suis là car je vais être roi. Je serai le dernier debout.

Journaliste n°2 : Et bien, je crois que tout est dit.

Travish sourit, il se lève.

Travish Lepard : Pourtant, vous n'avez pas finis d'entendre parler de moi.

Fin de l'extrait.